Lionel Manga – Oscillations poétiques

Lionel Manga à la Villa Bloch, Poitiers. Photo JLT.

Par Héloïse Morel

Penseur, écrivain parlant, parleur écrivant, lecteur insatiable, décloisonneur des concepts, des sciences, des savoirs, conteur de cosmogonie, Lionel Manga réside depuis mi-janvier 2021 à la Villa Bloch à Poitiers avec le soutien de la Ville de Poitiers et de la Cité internationale des arts de Paris. Originaire du Cameroun, il navigue de Douala à Paris, et inversement, en passant par Karachi, Amsterdam, Dakar et ailleurs. Il débute dans les années 1970 des études de sciences économiques à la fac de Tolbiac à Paris avant d’être rapatrié par ses parents à Yaoundé. Là-bas, il continue ses lectures, crée le premier lieu de la scène rap et hip-hop du Cameroun, African Logik, puis anime Klorofil, une émission de radio tous les matins sur l’environnement qui lui vaut le surnom de petit homme vert. Présent à Poitiers jusqu’en juin, il prépare Ovation, une ode aux preux soldats africains de la Seconde Guerre mondiale, qui en furent privés par le racisme. Nous avons échangé avec lui à propos de littérature, de Sony Labou Tansi, Michel Serres, des cosmogonies africaines, de mécanique quantique…

Sony Labou Tansi et le cosmocide

Écrivain congolais, Sony Labou Tansi (1947–1995) a publié une œuvre importante dont La vie et demie. En 1973, il forge le mot cosmocide à partir duquel Lionel Manga et Dominique Malaquais organisent un séminaire à Paris au printemps 2018 à la Cité internationale des arts de Paris. Nous évoquons avec lui l’œuvre de Sony Labou Tansi, l’écriture et la langue.

Lionel Manga. – Quand j’ai découvert Sony Labou Tansi en 1984–1985, je me suis demandé comment est-ce que l’on pourrait écrire en Afrique après ça. Son régime syntaxique est si particulier, il a une manière si singulière de télescoper dans le lexique de la langue française sa propre langue Kongo. Il donne une résonance aux mots que d’ordinaire on ne rencontre pas. Sa manière d’encapsuler le réel, la fulgurance des métaphores et des images sont inédites. Sony charrie autant de la violence que de la tendresse. Il a beaucoup lu Gabriel Garcia Marquez et avant lui au Congo, il y avait Tchicaya U Tam’si, dont le père fut un homme politique de premier plan. Les deux se sont inspirés, chacun à sa manière, de leur fleuve, le Congo, une énormité de la nature. Je ne sais si vous vous souvenez du journaliste Philippe de Dieuleveult qui est mort au barrage d’Inga en essayant de traverser ce fleuve… À l’époque où j’avais vu les images du drame dans Paris-Match, je me suis demandé si cette bravade en soi toute faustienne réalisait seulement à quoi elle envisageait de se confronter là… C’est un fleuve puissant que le Congo, Tchicaya et Sony se sont appuyés sur lui en termes de rythme, d’énergie, de débit. Et de fait le débit de S.L.T est intarissable, il suffit de plonger dans la version non expurgée de La vie et demie pour s’en apercevoir…

Quant au séminaire intitulé Cosmocides, avec Dominique Malaquais nous fîmes venir à Paris quelques artistes (notamment le chorégraphe congolais Faustin Linyekula et le performeur nigérian Jelili Atiku) ainsi que des «talking heads» dont AbdouMaliq Simone, que nous connaissons et apprécions l’une et l’autre, pour cogiter sur la portée de cet énoncé inédit en 1973, sur ce qu’il embrasse et convoque du point de vue de l’état du monde contemporain. Nous sommes dans un temps où nous continuons de découper les choses en petits morceaux pour les comprendre et les connaître alors que les scientifiques et la cosmologie nous disent de changer de paradigme. Il faut développer une capacité d’élargissement, comme on élargit un prisonnier, de se désencastrer d’un vilain cachot, de ce réduit cognitif dans lequel notre conscience au monde et du monde est cloîtrée. Pour réaliser que tout se tient. Et pour ces raisons, le moindre geste que je produis ici a la capacité de retentir à l’autre bout de l’espace-temps. C’est la complexité liée au «cosmocide» que nous avons mis en résonance avec Michel Serres, celui d’Hominescence : dans cet ouvrage testamentaire, le fils de Garonne nous recommande de tout reprendre par le menu et dit en substance que les termes de l’Histoire d’où nous procédons ne nous seront pas d’une grande utilité pour aborder la suite des jours. Avec Sony Labou Tansi, ce sont deux pensées lumineuses de la totalité. Avec les cosmogonies africaines, que pour ma part j’appelle des chartes du réel, nous baignons bel et bien dans la totalité. Je me suis beaucoup inspiré ces dernières années de l’une d’elles pour étayer ma réflexion et cheminer.

Être au monde

L’ouvrage d’Albert de Surgy, La Divination par les huit cordelettes chez les Mwaba Gurma du Togo, est un compte-rendu magnifique de la façon dont un peuple d’Afrique explicite son être au-monde, au-delà même du monde visible, où la suite après la mort est décrite. Les Gurma affirment que «l’en-haut est une totalité continue de lumière», cet en-haut étant le domaine de l’intelligible, conçu autour de couleurs différentes. Ce système de pensée développe comme un algorithme qui règle le train auquel les apparences du monde se succèdent. Je me suis longtemps demandé où était inscrite la spéculation africaine sur le monde et j’ai réalisé que c’était dans les énoncés déclassés en proverbes. En défrichant ces sublimes poétiques, se font jour des isomorphismes, comme disent les mathématiciens. Autrement dit, le récit de l’avènement du monde décline des patterns, des motifs structuraux. Lesquels ordonnent tous les pans et chaque instant de l’existence dans l’immanence. Comment construire une maison, comment cultiver un champ, comment chasser, pêcher, etc. Ces poétiques sont un modus operandi et un modus vivendi, stipulant comment le monde en est venu à être ce qu’il est, pourquoi il se maintient et ce qu’il faut éviter de faire pour qu’il ne retombe dans l’état initial de l’informe, synonyme d’entropie. Où il m’apparut alors que «la culture» est avant tout un dispositif néguentropique (entropie négative).

Création continue

J’ai alors revisité un certain nombre de textes transcrits de l’oralité. Chez les Fang du Nord du Gabon et du Sud-Cameroun, par exemple, le Mvett est un corpus de récits fabuleux où deux contrées, Engong et Oku, qui se disputent le secret de l’immortalité. Ça passe par des séquences comme celle où un habitant d’Oku est épris d’une habitante d’Engong, mais les bisbilles récurrentes entre les deux communautés entravent leur passion. Alors un beau jour et las de ces tracasseries, il confisque le soleil, ni plus ni moins. Cela fait, il envoie un message sans nuances aux enquiquineurs : «Tant que vous n’aurez pas réglé vos fichus différends, eh ben, il n’y aura plus de soleil !» Évidemment que ça craint. Une délégation conjointe se forme donc fissa et va le supplier pour récupérer l’astre, en promettant de faire ce qu’il exige. Quand des «primitifs» sont ainsi capables de propulser leur imagination à pareille échelle cosmique, en s’emparant d’un objet massif de l’Univers, comme on subtilise une banale ampoule et plonge dans l’obscurité une pièce, on réalise dès lors que les missionnaires et les explorateurs, soit n’ont pas compris grand-chose, soit ils ont eu très peur pour leur complexe de supériorité, qu’il y laisse quelques plumes et on connaît la suite de ce télescopage…

Alors que se creuse chaque minute le gouffre des inégalités de revenu, ça vaut le coup de savoir que dans leur conception sophistiquée du monde, les Gurma stipulent que tout détenir, c’est oblitérer sa création continue et pure folie, c’est carrément la plus grave infraction ontologique qui se puisse commettre. Le sujet qui se comporte de la sorte se prive d’être. Y’a pas plus haro sans recul sur l’accaparement et l’arrogance, au double sens de s’arroger et de suffisance. Qui ira murmurer cette leçon de grandeur et de dessaisissement aux oreilles de la petitesse dorée des 2 % du Richistan qui s’adjugent today près de 80 % de la richesse globale sur Terre ?

Politique quantique

Toujours chez les Gurma, on trouve cette idée qu’il ne peut exister ni objet, ni a fortiori de réel sensible pour un seul regard, mais seulement pour une pluralité de regards-au minimum pour deux regards complémentaires s’associant différemment à la même œuvre de production. L’univers phénoménal et donc non seulement aussi subjectif, mais même aussi intersubjectif qu’objectif : on croirait presqu’entendre Niels Bohr. De leur point de vue, la relation sujet-objet oppose celui-ci à un ensemble de conceptions proposées à une conscience et auxquelles il s’attache, moyennant une relation de travail artisanal, pour les exprimer dans le monde et qui constitue la cause finale de ses comportements : elles sont en somme «l’objet» de toute son existence. Pour autant, assurent-ils, le propre d’un être libre, capable de gouverner sa propre nature, est d’échapper par le sacrifice à l’enchaînement déterminé des causes et des effets, en s’élevant de l’état brut où il est procréé à une véritable condition d’homme ayant part à l’intellect, à la totalité continue de lumière. L’enjeu à cette aune est de produire sur le théâtre des apparences quelque chose de neuf qui n’y était nullement inscrit ou prédictible. Dans le champ des sciences de la complexité, la théorie de l’information ne dit en substance rien d’autre, s’agissant de la pertinence forte d’un énoncé et d’improbabilité.

Reconstitué dans les années 1980 par un universitaire passé par la prison politique et au titre de son mémoire de maîtrise en anthropologie, Le Mythe de la restauration du peuple Bassa de la forêt du Cameroun héberge cet énoncé sublime: «Le monde est une chute de chimpanzé, il se perturbe et il se restaure.» À l’époque où je tombe dessus, je lisais Ilya Prigogine traitant des systèmes dissipatifs, de la théorie du chaos, et aussi Henri Atlan explicitant l’auto-organisation du vivant, sur fond d‘Edgar Morin découvert en 1974, alors que j’étais étudiant à Paris. Cette métaphore magistrale condense en quelques mots toute la bibliothèque du nouveau paradigme scientifique, entre l’enchevêtrement du milieu sylvestre et la dynamique non-linéaire d’un primate se balançant de liane en liane. Comme quoi, par le truchement de ma curiosité insatiable, extension et compréhension se rencontraient sur le pont de la traduction de l’une dans l’autre.

Carl Holh, Le Fleuve Dimbamba, Cameroun, décembre 1903, Bundesarchiv.

Mygale comme divination

Le Mythe de la restauration est un formidable éloge de la désobéissance créatrice qui met en scène deux jumeaux primordiaux, plus un personnage désigné comme le Gardien des Paroles. L’aîné Kwan s’impatiente de recevoir sa part de Paroles promises comme héritage, passant outre la réticence de son père Hilolombi, l’Embrasé Irradiant. Ce dernier finit néanmoins par céder et l’impatient quitte la plénitude pour aller faire son monde, sauf qu’il ne parvient guère à l’animer et Hilolombi sollicité, reste sourd à ses SOS. Et toc pour la précipitation. Ému par la détresse de son frangin et moyennant la complicité empathique du Gardien, le cadet Koba s’empare des Paroles et vole à son secours, accompagné de 101 preux dit le mythe. L’informe prenant donc forme, cette rescousse est la geste fondatrice de la civilisation.

Un jour apparaît une créature étrange dont l’aspect sème la panique dans le village de Koba. Ce n’est autre que le Gardien des Paroles transformé en arachnide par l’ire d’Hilolombi lorsqu’il découvre le forfait commis. C’est ainsi que la mygale est devenu l’animal de la divination chez les Bassa. Les Africains ont souvent, sinon toujours, été caricaturés dans la littérature ethnologique comme des êtres pétris de docilité, les cadets étant par la tradition statutairement soumis aux aînés. Mais ce mythe atteste en revanche que c’est là tronquer la réalité, une perception erronée et que les atavismes peuvent être battus en brèche. Créatrice de civilisation autant que de sens, la désobéissance est une démarche de néguentropie, littéralement. Ce sont ces poétiques du monde qui encapsulent son fonctionnement, son existence et ses patterns.

Tremblement permanent de Derrida

Les Gurma se gardent bien de la fixation à une substance intelligible comme racine unique de toute chose et on peut certes les comprendre, sachant que l’autre acception du mot indexe un dérangement mental. Sous le signe d’une ambigüité fondamentale et au demeurant clairement assumée, l’oscillation est au principe du monde tel qu’ils le conçoivent en son fondement inaccessible, entre un terme mâle et un terme femelle. Pour eux, tout mot, de même que toute combinaison de mots, est foncièrement polysémique et à ce titre, il n’y a point de discours exprimant une vérité absolue. En l’occurrence, le langage tient à leurs yeux d’une opération constructive de significations dont il habille et dissimule la substance, bien plus qu’il n’en dévoile le mystère. Je ne peux alors m’empêcher à cet égard d’oser un rapprochement, fut-il pour sûr quelque peu hardi, avec ce tremblement permanent, Jacques Derrida himself dixit et label d’une énonciation originale, que le sémillant philosophe de la déconstruction mettait dans sa langue si particulière pour en tirer ces raisonnements aux issues improbables, voire déroutantes, de la célèbre «différance» au «fichu».

Selon encore les Gurma, nous ne savons jamais ce que nous allons dire avant de l’avoir dit. En gardant présent à l’esprit le principe de l’oscillation, cette proposition est symétrique à celle qui concerne l’observation d’un système quantique : vitesse et position d’une particule sont des caractéristiques indéterminables avant toute mesure qui réduit alors la superposition des états, plus connue comme le problème du chat de Schrödinger qui est à la fois mort et vivant. Supposons que je veuille quitter la pièce où nous nous trouvons et comptant quatre portes. L’une des possibilités est que je me lève et me dirige vers celle ouvrant sur la cuisine. C’est seulement lorsque j’aurais effectué ce trajet que seront écartés tous les autres affublés au départ de la même probabilité d’occurrence, soit 1/4. Pourquoi la porte de la cuisine ? Moi seul le sais et encore, ce n’est pas si sûr que j’aie pleinement conscience à cet instant d’un petit creux, faute d’avoir déjeuné ce matin et il est 16h30.

Cantique du quantique

Le postulat des variables cachées fonctionne pareil pour la fonction d’onde d’un système quantique et la superposition des états. Ne serait-ce pas le moment de rendre visite à Alice et son étrange chat dans leur pays des merveilles ? Arrêtons de nous cloîtrer au xxie siècle dans une rigidité euclidienne et cartésienne du monde. La mécanique quantique est un espace de curiosité et si propice à l’émerveillement. Il faudrait que cette discipline soit enseignée à des mômes pour qu’ils puissent accéder à ces soi-disant paradoxes et élargir ce faisant leur vision du monde. Bernard d’Espagnat dit sans ambages que  «quiconque cherche à se faire une idée du monde – et de la place de l’homme dans le monde – doit tenir compte des acquis et de la problématique de la mécanique quantique. Bien plus : il doit les mettre au centre de son questionnement». Le véritable enjeu de la démocratie participative aujourd’hui est de mon point de vue d’ordre cognitif, que tous les bipèdes à cerveau volumineux à partir de 18 ans soient au même niveau de la connaissance scientifique, à l’instar des sociétés initiatiques naguère. Les disciplines du champ de la complexité restent encore le privilège d’une petite élite imbue de ce capital symbolique.

Sir John Tenniel’s, Le Chat de Cheshire dans l’arbre, vers 1889.

Beaucoup trop de gens demeurent toujours englués dans ce rapport savoir = pouvoir alors qu’il faudrait vulgariser la mécanique quantique. Tout comme la géométrie de l’irrégulier et ses fractales… Je ne peux plus regarder un arbre aujourd’hui sans y voir des fractales ! L’entendement de l’irrégularité, savoir que le discontinu décrit plus le réel que le continu, c’est important que le commun des mortels comprenne cela et les implications culturelles à différents niveaux de ce déplacement. Il faut se délester de la géométrie euclidienne, elle nous a rendus certes de bons et loyaux services, mais ça va ! Nous avons besoin dorénavant que l’invisible refasse partie de nos vies quotidiennes, non pas comme magie ou mystère, mais comme le lieu où certaines sciences disent des choses concrètes en plus d’être poétiques !

Michel Serres et le Faustocène

«L’œuvre de Michel Serres est entrée dans mon univers dans les années 1990 avec Le Contrat naturel. Je fus époustouflé de découvrir un penseur planté à la croisée des humanités et des sciences. Ce qu’il fait de la langue, cette prolixité poétique pour produire un entendement du monde m’a saisi, ce rapport exigeant aux mots, c’était inédit. Ainsi de «négligence» dont il augmente la charge sémantique, c’est elle qui nous a plongé notre planète dans l’entropie qui la dévaste. Désormais, je la mets en résonance inverse avec « curiosité » dont sur son site web l’académicien Erik Orsenna fait remarquer que le mot vient de cura, le soin en latin, qui donne care en anglais et cure en français. Étymologie oblige donc, est curieux celui qui prend soin. Dans Le Contrat naturel, c’est le facteur entropique qui dévaste la planète et vingt-cinq ans plus tard, je cherche l’étymologie de la curiosité et je trouve qu’il faut la rétablir contre la négligence. Par le recours à des métaphores éclairantes, les textes de Michel Serres sont proches des poétiques d’antan, il enchâsse des conceptions et utilise des récits pour produire du sens. Les gens qui le réputent hermétique n’ont qu’à s’en prendre à leur étroitesse d’esprit, confinée dans le réduit du registre analytique.

Il a forgé un lumineux néologisme pour son dernier grand livre qui détaille le programme du xxie siècle, Hominescence. Une somme pour évoquer tous les défis qui nous attendent avec la bifurcation ouverte par le retentissement de la puissance d’impact dans la biosphère de l’action du bipède, ce que la littérature du changement climatique et de la sixième extinction nomme désormais «anthropocène» et ce concept le désolait au plus haut point. Car il étend abusivement la responsabilité de cette situation à tous les humains. Or et au titre de la négligence épinglée dans Le Contrat naturel, c’est l’hubris pluriséculaire de l’Occident (Oxydant ?) qui doit ici être mis en cause, au premier chef. La figure de la démesure, que je sache, c’est Faust. L’économiste suisse Christian Binswanger voit d’ailleurs en lui le parangon de l’alchimie capitaliste, «aveuglé par sa vision d’un progrès perpétuel, il détruira lui-même les fondements de son projet économique, il épuisera le monde». Donc, il faudrait plutôt dire Faustocène, s’agissant de cette ère on ne peut plus calamiteuse. Michel Serres m’aura été un apport inestimable et son écriture une inspiration constante pour rester droit dans les bottes du régime de la mienne.

A propos de Héloïse Morel
Rédactrice à L'Actualité Nouvelle-Aquitaine. Coordinatrice du pôle Sciences et société, histoire des sciences de l'Espace Mendès France.

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