Entretien avec Marie-Monique Robin
Journaliste, écrivaine et réalisatrice plusieurs fois récompensée – notamment par le prix Albert Londres en 1995 – Marie-Monique Robin parle des initiatives locales de transition écologique. [0:13min] Elle prend l’exemple de Toronto pour parler de la plus urgente : la transformation du modèle alimentaire. Jardins partagés ou fermes urbaines, l’alimentation de qualité permet de créer de l’emploi et de réduire l’émission de gaz à effet de serre. Elle rappelle que le modèle agro-industriel actuel est responsable de près de 50 % des gaz à effet de serre au niveau mondial. Pour instaurer un changement [1:16min] il faut se réunir, repérer les terrains et pousser les élus à developper un plan d’agriculture locale et urbaine.
Marie-Monique Robin rend compte de l’implication des femmes [2:30min] dans ces initiatives. Au centre de la cellule familiale, ce sont elles qui donnent la vie et dans cette mesure, elles ont développé une sensibilité au danger et la vocation de « prendre soin ». Elle évoque également les pays en voie de développement qui ont une grande vitalité en matière d’initiatives de transition. [4:12min] À l’inverse, les pays occidentaux développés ont peur de perdre ce qu’ils possèdent et sont beaucoup plus timides. Pour Marie-Monique Robin « il faut réactiver le potentiel créatif et adopter un démarche de résilience » en s’inspirant des pays en voie de développement.
Native des Deux-Sèvres, Marie-Monique Robin est fière de ses racines. Grâce à ses parents agriculteurs, elle a toujours été proche de la nature et comprend donc aujourd’hui les inquiétudes des agriculteurs sur la question des pesticides. [5:46min]
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